Biography

Born with physical develop mental challenges and with only two fingers on her left hand, Japanese artist Mari Katayama who represents Japan at Venice Biennale 2019, chose to amputate both her legs at the age of nine. Since then she has transcend her condition by works she creates, using her own body as a living sculpture.

In her photographic portraits, Mari Katayama is exploring the numerous challenges ascertaining to her physicality and identity, trying to show her memories of isolations she felt whilst growing-up. Mari Katayama invites us to her own reality, trying to prompt us to consider the forces shaping ideals of physical beauty. The photography series of Mari Katayama offer a reflection on the physical challenges and psychological fears she faces every day. In her works, the viewer is allowing to emotionally connect to her world in which the image of a fragmented body and the phenomenon of the phantom limb is deeply sensed.

Remarkably, Mari Katayama never set out to be an artist. Her photography was a way to a have a conversation with a viewer and stuffed objects-inlaid with lace, seashells, hair and crystals- were made purely for her own amusement. Today her work already has an attracting notice form collectors and curators (Simon Baker in particular) in Europe and America. 
 

Née avec des handicapes physiques et mentaux et seulement deux doigts à la main gauche, Mari Katayama qui représentera le Japon à la Biennale de Venise 2019, a choisi à l’âge de neuf ans d’être amputée de ses deux jambes. Depuis elle a transcendé sa condition au travers des oeuvres qu’elle crée, utilisant son propre corps comme d’une sculpture vivante.

Dans ses portraits photographiques, Mari Katayama explore les nombreux défies auxquels elle doit faire face du fait de sa condition et de son identité, essayant de retracer les souvenirs de ses frustrations enfantines. Katayama nous invite à prendre en compte sa propre réalité, essayant de nous amener à reconnaître les forces qui ont modelé son ideal esthétique physique. Les series de photographies de Mari Katayama offrent une réflexion sur les défies physiques et les peurs psychologiques auxquels elle doit faire face chaque jour. Grâce à ses travaux, le spectateur peut s’associer émotionnellement à son monde dans lequel l’image d’un corps en morceaux et le phénomène des membres phantomatiques est profondément ressentis.

Remarquablement, Mari Katayama n’a jamais eu l’intention de devenir une artiste. Sa photographie a été pour elle une façon d’avoir une conversation avec le spectateur et les objets en peluche incrustés de dentelle, de coquillages, de cheveux et de cristaux n’ont été créés que pour son propre amusement. Aujourd’hui son travail a été plus que remarqué par des collectionneurs et conservateurs (Simon Baker en particulier) en Europe et en Amérique.